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Quetigny Environnement
Association loi 1901 de défense et de protection de la nature et de l'environnement agissant en Bourgogne et principalement sur la commune de Quetigny.
Assemblée Générale de l’association QUETIGNY ENVIRONNEMENT
L’Assemblée Générale de l’association QUETIGNY ENVIRONNEMENT aura lieu
Salle du Cromois à QUETIGNY le Vendredi 29 novembre 2019 à 18 H 30.
Ordre du jour :
Rapport moral du président.
Bilan des activités de l’année écoulée.
Compte rendu financier.
Projets pour l’année 2020
Montant des cotisations 2020.
Election du Conseil d’Administration.
Questions diverses.
Vous pouvez aussi communiquer au conseil d’administration, au moins une semaine avant l’assemblée générale, toute question que vous souhaitez inscrire à l’ordre du jour.
Vous pouvez également inviter à cette Assemblée Générale toute personne encore non adhérente et susceptible d’être intéressée par nos activités.
Un pot de l’amitié clôturera cette soirée et pour l'agrémenter, ceux qui le souhaitent, peuvent confectionner leurs préparations culinaires préférées (merci d'apporter vos couverts).
Le Conseil d’Administration
de QUETIGNY ENVIRONNEMENT
Sauver les vipères et les grenouilles
Le ministère de la transition écologique et solidaire a ouvert une consultation du public concernant la protection des amphibiens et des reptiles sur le territoire métropolitain. Si ce projet présente de réelles avancées pour une meilleure protection de ces espèces et de leurs habitats, il autorise toujours la possibilité de tuer des vipères et de pêcher des grenouilles. Des pratiques totalement inacceptables contre lesquelles il faut s’opposer. Nous comptons sur vous !
Vers un nécessaire renforcement de la protection pour des espèces en danger
Selon la liste rouge des espèces menacées en France, 9 espèces de reptiles sur 38 et 8 espèces d’amphibiens sur 35 sont menacées sur le territoire métropolitain.
La principale menace est la régression et la fragmentation de leurs habitats, sous les effets de l’urbanisation, du développement des infrastructures de transport ou encore de l’intensification des pratiques agricoles. Viennent s’ajouter, les pollutions (engrais, produits phytosanitaires, métaux lourds, etc.), l’introduction d’espèces exotiques envahissantes, les effets des changements climatiques ou parfois les captures dans le milieu naturel pour la consommation ou la détention en tant qu’animal de compagnie.
Ce projet d’arrêté vient renforcer la protection des reptiles et amphibiens selon leur état de conservation et en fonction de la responsabilité patrimoniale de la France à leur égard. Des espèces sont donc ajoutées, d’autres voient leur habitat protégé en plus des spécimens.
Ce projet présente donc de réelles avancées, qui tiennent compte à la fois de l’amélioration des connaissances scientifiques sur ces espèces mais aussi du niveau de menace et permettra aussi leur meilleure prise en compte dans le cadre des études d’impact pour les projets d’aménagement.
Pourquoi faut-il alors se mobiliser ?
Malgré ces avancées, ce projet présente deux points noirs :
- Alors que la Vipère aspic et la Vipère péliade sont en déclin en France, ce texte autorise leur destruction. Cette possibilité est irrecevable considérant la disparition de leurs populations . Dans les pays voisins, où ce déclin des vipères est également observé, ces espèces sont intégralement protégées, et ce depuis longtemps. Par ailleurs, invoquer le risque de morsure pour autoriser leur destruction est illogique car l’acte de destruction des vipères expose précisément au risque de morsure. Dans les faits, les envenimations sont peu fréquentes et très bien prises en charge en France. Les décès sont donc extrêmement rares (moins d’un cas tous les 10 ans lié à des manipulations intempestives et des captures) en comparaison des décès liés aux morsures par des chiens (33 décès en 20 ans). Continuer à autoriser la destruction des vipères pour ce motif est d’autant plus incompréhensible que la détention par des particuliers d’espèces de serpents exotiques, encore plus dangereuses et pour lesquelles les anti-venins ne sont pas toujours disponibles est autorisée.
- Le projet d’arrêté autorise la capture, la destruction et la consommation de deux espèces de grenouilles, la Grenouille rousse (Rana temporaria) et la Grenouille verte (Pelophylax kl. esculentus). La Grenouille verte est un hybride entre la Grenouille de Lessona (espèce d'intérêt communautaire) et la Grenouille rieuse, toutes deux protégées intégralement. Or, il est impossible de faire la distinction entre les trois espèces de grenouilles sans analyses génétiques. De même, il est très difficile de faire la distinction entre la Grenouille rousse et la Grenouille agile (Rana dalmatina), qui elle est intégralement protégée. Le risque est donc grand de pêcher finalement une espèce protégée ! Le texte de cet arrêté n’empêche pas non plus un amateur de cuisses de grenouilles de récupérer directement les animaux dans les seaux disposés le long des routes par les bénévoles pour éviter leur écrasement par les voitures.
Comment participer à la consultation ?
Rendez-vous avant le 1er décembre sur la page web de la consultation et postez votre commentaire en cliquant sur l’encadré prévu à cet effet. Il est important de personnaliser votre réponse et de ne pas faire un simple copier-coller des arguments proposés ci-après, pour que votre réponse soit bien comptabilisée lors de la synthèse de cette consultation.
Que dire ?
Nous vous invitons à répondre à la consultation en demandant que les vipères et les grenouilles soient protégées :
- Selon la liste rouge des espèces menacées de France, la Vipère péliade est classée « Vulnérable » et son déclin a tendance à se poursuivre. Partout en Europe de l'Ouest, cette espèce est strictement protégée. Le statut de conservation de la Vipère aspic est également très préoccupant avec des régressions dans l’Ouest de la France du fait de la dégradation du bocage et de l’intensification des pratiques agricoles. La France a donc une grande responsabilité pour la conservation de ces espèces. Ces deux espèces doivent donc être strictement protégées.
- Autoriser la destruction des vipères aspic et péliade au motif du risque de morsure est fallacieux. Les rares cas d’envenimation sont très bien pris en charge par les services médicaux et l’acte de tuer une vipère expose justement au risque de morsure. Et comment accepter que les espèces sauvages soient détruites, alors que par ailleurs, il est possible de détenir des espèces de serpents exotiques bien plus dangereuses et pour lesquelles les anti-venins ne sont pas toujours disponibles ? Les deux espèces de vipères doivent être strictement protégées.
- Au regard du risque de confusion, continuer à autoriser la destruction des vipères aspic et péliade représente un risque pour les autres espèces de serpent qui sont quant à elles protégées.
- À l’heure où le déclin des amphibiens est documenté et que la population française mange à sa faim, continuer à autoriser la pêche des grenouilles est aberrant. Des milliers de bénévoles s’investissent chaque année pour aider les grenouilles à traverser les routes. Avec ce texte, un amateur de cuisses de grenouilles pourra les prendre directement dans les seaux disposés le long des routes pour les consommer. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.
- La Grenouille verte est un hybride entre la Grenouille de Lessona et la Grenouille rieuse, toutes deux protégées et ne peuvent donc être ni capturées, ni détruites. Or, il est impossible de faire la distinction entre les trois espèces. De même, il est très difficile de faire la distinction entre la Grenouille rousse et la Grenouille agile (Rana dalmatina), qui elle est intégralement protégée. Le risque est donc grand de pêcher finalement une espèce protégée. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.
programme agenca 21 Quetigny
Infos écologie de Dijon Métropole / Septembre
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4ème Grand marché bio de Quetigny Samedi 19 Septembre 2019
Porte-ouvertes Graines de Noé - Dimanche 7 juillet 2019
Graines de Noé organise sa porte-ouverte le dimanche 7 juillet 2019 à Fromenteau (21440).
Affiche en pièce jointe à diffuser.
Programme:
- Visite guidée de la collection de blés anciens et paysans
- Observation et échange sur la sélection des blés anciens autour des micro-parcelles.
- Ateliers pain démonstratif et participatif avec cuisson au feu de bois sur place
- Stands associatifs (Graines de Noé, Nature & Progrès...)
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Restauration
- Repas organisé au profit de Graines de Noé.
- Inscription obligatoire via ce lien
- Tarif : 15 euros + participation libre pour les enfants (- de 12 ans)
- Buvette, Barbecue.
- Menu végétarien possible.
Le repas est en partie constitué de dons de producteurs (viandes, légumes, fromages...), si vous souhaitez faire des dons, n'hésitez pas à nous contacter.
Appel à bénévoles
Pour permettre à cette belle journée d'exister, nous avons besoin de vous !
Vous trouverez un sondage à remplir via le lien ci-dessous pour toutes les personnes qui souhaitent participer bénévolement. Si vous avez besoin d'informations complémentaires, n'hésitez pas à me contacter.
L'équipe de Graines de Noé vous remercie.
Festival nature sur la piste des sons de la nature - 18 et 19 mai 2019 à Corgoloin
Les 18 et 19 mai 2019, partez à la découverte « des sons de la nature » au manoir Equivocal à Corgoloin (21 700) !
Depuis huit ans, la Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges et la Ligue pour la protection des oiseaux de Côte-d’Or et Saône-et-Loire (LPO), proposent un week-end festif pour découvrir la nature autrement. Conférences, films, expositions, balades commentées, ateliers participatifs,espace jeunesse... mais aussi une soirée musicale le samedi sont au programme de ce Festival nature, destiné à un public familial comme aux naturalistes avertis. Entrée payante : 2 € par visiteur (valable pour les deux jours ; somme versée pour les actions de la LPO ; gratuit pour les moins de 12 ans).
Découvrez le programme complet du festival ainsi que la page facebook du festival !
Marche pour le climat dimanche 17 Mars
Zéro phyto 100% bio !
L'association Quetigny-Environnement et le collectif 21 "Action citoyenne ni OGM ni pesticides" organisent, comme chaque année dans le cadre de la semaine des alternatives aux pesticides, une soirée d’information et de débat. "Zéro phyto 100% bio".
Le nouveau film de Guillaume Bodin sera diffusé, en présence du réalisateur,
vendredi 22 mars à 20 h salle de la Fontaine-aux-Jardins à Quetigny.
Guillaume Bodin à Quetigny
Guillaume Bodin, à la fois vigneron et réalisateur, sait de quoi il parle . On lui doit, en 2011, un premier documentaire "La clef des terroirs", vibrant plaidoyer pour les vins bios, biodynamiques élaborés en respect avec la nature, le terroir, sans saloperie chimique. En 2013, il réalise "Insecticide mon amour", un documentaire né quand un arrêté préfectoral imposa en Saône-et-Loire un traitement chimique contre la flavescence dorée, une maladie mortelle de la vigne. Dans ce film, vignerons, scientifiques, écologistes, s’accordent sur l’inanité et la nocivité de traitements systématiques et aveugles. Guillaume Bodin sera à Quetigny avec son dernier film documentaire "Zéro Phyto, 100% Bio". Après avoir exploré le monde de la viticulture biodynamique et dénoncé les méfaits des produits phytosanitaires appliqués à la viticulture, il a sillonné la France à la recherche des pionniers de la restauration collective bio et leurs partenaires : associations, entreprises, agriculteurs, ingénieurs, artisans qui ensemble contribuent à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités et dans les cantines scolaires. D’utilité publique, le film informatif et militant, expose des pratiques vertueuses associant cantines collectives bio et arrêt des pesticides dans les lieux publics. Il met en avant les communes qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi Labbé (loi interdisant l’utilisation de pesticides dans les espaces publics) pour changer leurs pratiques.
Des cantines scolaires avec des repas 100% bio et locaux …
Possible à Quetigny ?
Pour la santé de nos enfants et des générations futures, pour garantir l’absence de produits toxiques dans les repas et la qualité nutritionnelle des aliments, il faut une volonté politique forte. Il faut impliquer tous les élus pour se réapproprier les cantines, sensibiliser tous les parents d’élèves et pouvoir répondre à leurs préoccupations légitimes. En France, des dizaines d’expériences de restauration collective bio et locale sont ainsi recensées. Des cantines scolaires servent des plats 100% biologiques, produits sans intrants chimiques. Des municipalités l’ont fait, pour quoi pas la notre ? Cette soirée nous donnera l’occasion de défaire quelques idées reçues sur le bio en restauration collective. Avec de nombreux outils à disposition des collectivités, passer en 100 % bio dans les cantines, tout en cuisinant local, ce n’est pas si compliqué !