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Quetigny Environnement

vie de l'association

Conférence pesticide Jeudi 24 Mars Quetigny

20 Mars 2011, 11:59am

Publié par Quetigny Environnement

pesticidesSalle Nelson Mandela, jeudi 24 mars à 20 h.

Quetigny face aux pesticides, ce poison quotidien…

 

Citoyens, élus, gouvernants ne peuvent pas nier aujourd’hui l’impact sanitaire et environnemental despesticides. Ils sont partout dans notre environnement. Ces produits chimiques qui se dégradent lentement après utilisation, se retrouventdans l'eau, l'air, les sols, l’alimentation…Ilsposent un véritable problème de santé publique pour tous et surtout pour vos enfants!
Leurs effets sont hautement toxiques.Le corps humain est imprégné de pesticides (sang, cordon ombilical, lait maternel, cerveau…) et les études scientifiques montrent aussi de plus en plus de liens entre l'exposition à de faibles doses de pesticides et le développement de nombreuses maladies chroniques : cancers, malformations congénitales, système immunitaire affaibli, problèmes neurologiques, troubles de la reproduction…Cette situation est d’autant plus préoccupante que les enfants, du fait de leur mode d’alimentation et de leur sensibilité spécifique aux polluants chimiques, sont particulièrement exposés au danger des pesticides. Il faut savoir que de nombreux pesticides autorisés et que l’on retrouve dans vos aliments sous forme de résidus sont connus, par les agences sanitaires officielles de l’Union européenne et des Etats-Unis, comme étant de possible cancérigènes (92), des perturbateurs du système hormonale (50), et reprotoxiques… Il faut savoir que plus de 50% des fruits, légumes et céréales, issus de l'agriculture chimique, consommés en France contiennent des résidus de pesticides. Plus de 23% de ces aliments végétaux contiennent parfois plusieurs résidus de pesticides, jusqu'à 8 différents!

Enfin, il faut savoir que la France est le deuxième pays d’Europe au regard du nombre de substances actives différentes  autorisées (440), juste derrière l’Espagne. La France consomme environ 80 000 tonnes de substances actives par an, ce qui en fait le premier consommateur européen de pesticides (et de loin puisque nous consommons environ 1/3 de la consommation totale européenne !) et le quatrième consommateur du monde derrière les Etats-Unis, le Japon et le Brésil.

 

Les utilisateurs sont les premiers exposés (agriculteurs, agents communaux…) et la population n'y échappe pas non plus du fait de la contamination globale de l’environnement.
Pour comprendre la thématique des pesticides, leurs impacts sur l’environnement, sur la santé des hommes et pour apporter quelques pistes pour se passer de ces produits chimiques, l’association Quetigny-Environnement avec la participation de Veille au grain-Bourgogne organise, dans le cadre de la semaine pour des alternatives aux pesticides, jeudi 24 mars, à 20 h, salle Nelson Mandela à Quetigny, une soirée d’information en destination du public. André Levebvre, ancien directeur du Sedarb (Service d’EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne), administrateur au CRIGEN (Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le génie GENétique)et membre de Générations Futures(ex-MDRGF) animera le débat après diffusion d’un diaporama technique illustré de témoignages vidéo.

Une soixantaine de communes bourguignonnes ont réduit voire supprimé leur utilisation de pesticides. Une telle démarche n’est possible qu’avec l’assentiment des administrés mais aussi par la sensibilisation et l’adhésion de la population. Des étudiantes d’AgroSup Dijon présenteront, à cette occasion, leur travail d’IDP (Initiation à une Démarche de Projet) sur les moyens de sensibiliser, d’informer et de faire adhérer la population de Quetigny à l’objectif "zéro pesticide".

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dimanche 20 Mars : initiation à la taille

14 Mars 2011, 13:21pm

Publié par Quetigny Environnement

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Au coeur de la réalité de sols

25 Février 2011, 07:55am

Publié par Quetigny Environnement

L'enregistrement Audio de la conférence : http://www.dailymotion.com/video/xh3j4t_vie-ou-mort-des-solsy-de-lydia-et-claude-bourguignon_school. Merci à dijon-ecolo.fr

 

 

 

 

Jean-Claude GERMON, directeur du laboratoire de microbiologie des sols de l'Inra de 1987 à 1997 et intervenant sur la microflore du sol et son fonctionnement tant auprès d'étudiants que des milieux professionnels réagit :

 

"Au sujet de la qualité des sols ... Lettre à un ami.

Il s’est tenu jeudi dernier à Quetigny une conférence sur le thème « Vie et Mort des Sols ». Interpellé par un ami sur ma non-participation à cette soirée, j’ai tenu à lui expliquer les raisons de cette absence. Très schématiquement la préservation des sols est une question sérieuse et doit être défendue sérieusement. L’utilisation d’arguments fallacieux pour défendre une cause juste n’est pas le meilleur moyen de la faire progresser. Connaissant les propos tenus par les intervenants et les organisateurs de cette soirée, largement diffusés par les médias,  je réagirai seulement sur quelques points. 

La préservation des sols est une question cruciale pour l’avenir de la population terrestre qui justifie que l’on se mobilise pour elle. Le sol, c'est-à-dire la couche de terre arable de quelques décimètres d’épaisseur à la surface du globe terrestre, est le support de la production de l’alimentation, de toutes les formes de végétation terrestre, et du maintien de la qualité de l’eau. C’est un bien quasi non renouvelable qui est dégradé par l’activité de l’homme de deux façons principales :

Par la destruction ou la confiscation des sols cultivés ou cultivables pour l’aménagement urbain et les infrastructures de déplacement : l’extension des villes, le développement des réseaux routiers et ferroviaires se font en général dans les régions de plaines au détriment des surfaces agricoles. Il en est ainsi de toutes nos villes... Les pays à fortes densités humaines (Chine, Inde) sont confrontés aujourd’hui à l’insuffisance de surfaces cultivables pour nourrir leurs populations.

L’utilisation minière des sols agricoles pour la production alimentaire ; si l’on ne veille pas à restituer aux sols cultivés leur stock de matière organique et d’éléments prélevés par la nourriture des plantes, les sols s’appauvrissent et deviennent improductifs

La protection des sols est bien une question qui suscite une attention insuffisante de l’opinion et il est intéressant que l’on se mobilise pour elle. La communauté française de science du sol continue à travailler à la mise en place d’une directive européenne pour la protection des sols et s’est exprimée lors du Grenelle de l’environnement sur la nécessité d’une politique de gestion durable des sols au niveau français et européen. Ce projet de directive est actuellement au point mort : il se heurte à la politique libérale des états, dont le nôtre, qui refusent une politique trop contraignante. Il faut avoir à l’esprit que mettre en place une politique de protection des sols, c’est aussi toucher à la gestion du patrimoine immobilier et s’attaquer de front à ceux qui font du sol un support de spéculation financière. Il apparaît indispensable de soutenir tout ce qui est en faveur d’une politique qui tend à faire des sols un outil de travail et de développement plutôt qu’un bien marchand.

Cependant la nécessité de mettre en place une politique de protection des sols doit aussi reposer sur des arguments sérieux. Il n’est pas possible de donner crédit à certains des arguments véhiculés par les intervenants de cette soirée ou par les médias qu’ils utilisent. Ainsi l’argument utilisé pour annoncer cette conférence, indiquant que 90% des sols sont stérilisés par l’usage des fertilisants est un argument faux et dangereux :

Le propos est faux, car comme le sait l’intervenant de cette soirée, la population microbienne reste toujours très abondante : on compte généralement entre 10 et 100 millions de microorganismes par gramme de terre, même lorsque les sols sont mal traités. On peut altérer le fonctionnement de la microflore du sol, mais celle-ci demeure cependant particulièrement robuste.

Le propos est dangereux car il laisse entendre que tout usage de fertilisant est une pratique néfaste. Les jardiniers savent que si l’on ne rapporte pas au sol les éléments qui sont exportés par les plantes, les sols s’appauvrissent et ne produisent plus. On peut assurer ce retour des éléments prélevés, par leur restitution au sol sous forme de produits organiques ; cependant dans de nombreuses situations cela ne suffit pas : il existe des sols naturellement riches et des sols naturellement pauvres : si l’on n’apporte pas aux sols pauvres les éléments qui leur manquent, la production de plantes sera limitée. Si nos agriculteurs n’avaient pas corrigé les insuffisances en phosphates d’une grande partie de nos sols agricoles, nous serions vraisemblablement en état de carence alimentaire dans beaucoup de régions. L’un des éléments clés de la production agricole est l’entretien de la disponibilité des sols en phosphates dont on sait que les réserves mondiales sont limitées. Et l’un des scandales mondiaux actuels est que nous développons une exploitation minière des phosphates à partir de pays en voie de développement, qui eux mêmes ne peuvent les utiliser pour leur agriculture !

Le propos est fallacieux car il ne fait pas de distinction entre le produit (le fertilisant) et la dose à laquelle il est appliqué : il est vrai que si l’usage des fertilisants est nécessaire à l’agriculture, l’usage excessif de fertilisants peut devenir néfaste pour la qualité des produits et pour l’environnement : ainsi les produits azotés sont indispensables pour la production des plantes : mais lorsque les apports dépassent les besoins de ces plantes, les nitrates sont entrainés dans les eaux et vont polluer les nappes ou les cours d’eau, et peuvent être à l’origine de production d’un gaz à effet de serre (le protoxyde d’azote).

L’argument développé par les intervenants de cette soirée dans un film récent de Coline Serrault sur l’absence d’enseignement en microbiologie du sol est faux. Si la microbiologie du sol n’est pas suffisamment enseignée, il existe cependant à travers le monde, et y compris en France un enseignement de microbiologie du sol : avec plusieurs collègues de l’INRA nous développons à l’Université de Dijon un enseignement de microbiologie du sol dans un Master de Microbiologie Appliquée. Les microbiologistes du sol de l’INRA de Dijon ont été à l’origine de travaux sur la contribution de la microflore du sol à la nutrition (biologique) des plantes et à leur protection (biologique), travaux qui sont passés à l’application agricole. Les scientifiques de ce domaine sont certainement trop modestes pour faire connaître ce qu’ils font, mais ils existent !

Un autre point de désaccord avec la communauté organisatrice de la soirée est celui portant sur le recours généralisé à « l’agriculture biologique ». Le niveau de production alimentaire mondiale est actuellement fragile et une faible réduction de production entraîne des spéculations insupportables sur les denrées alimentaires.  Il faut une politique de régulation des marchés pour lutter contre ces spéculations, mais il faut aussi un niveau de production suffisant pour dissuader les spéculateurs potentiels. Il faut travailler à la mise en œuvre de méthodes de production qui garantissent une qualité des produits en accord avec la santé et le développement humain, mais c’est une escroquerie intellectuelle de laisser penser que l’on peut satisfaire la demande alimentaire mondiale avec les seules méthodes de "l’agriculture biologique"

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Au cœur de la réalité des sols

15 Février 2011, 07:36am

Publié par Quetigny Environnement

 

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Une foule qui a dépassé toutes les prévisions des organisateurs . Photo Bernard Cercley  Marie-Therese Cercley

 

Salle Mendès-France, Lydia et Claude Bourguignon, agronomes de renommée mondiale, ont animé une conférence-débat sur le thème “Vie ou mort des sols ?”.

 

Initiée par l’association Veille au grain-Bourgogne, le collectif 21 Action citoyenne OGM et pesticides et l’association Quetigny-Environnement, cette soirée a été un brillant succès grâce à la qualité des intervenants, Lydia et Claude Bourguignon.

Elle est maître es sciences, lui, ingénieur agronome. Ils défendent la microbiologie des sols, envers et contre tout et ont fondé, en 1989, à Marey-sur-Tille, leur propre laboratoire d’analyse microbiologique des sols (LAMS) qui étudie, sur les plans physique, chimique et biologique, les sols agricoles et viticoles afin d’aider les agriculteurs ou leurs gestionnaires à obtenir de meilleurs rendements. Les deux intervenants ne mâchent pas leurs mots : « Sans terre, sans sol, on ne mangera pas ! ». Ce cri d’alarme est à prendre au sérieux, « car aujourd’hui, nos terres agricoles sont à l’agonie, par méconnaissance et par négligence, ceci dans l’engrainage du machinisme, qui a décuplé les effets dévastateurs du labour, et de la chimie de synthèse. De coûteuses solutions de facilité qui contribuent à stériliser les sols ».

L’écosystème s’écroule

Aujourd’hui, l’agriculture intensive a détruit environ 90 % de l’activité biologique des sols en Europe. L’abus des pesticides et des engrais chimiques détruisent la microflore et la faune des sols. Les labours et le tassement de la terre par de lourds engins causent la disparition de la matière organique. Les ravages des surfaces cultivables sont considérables, que ce soit dans la culture des céréales, l’arboriculture ou la vigne. Le taux de matière organique du sol est passé de 4 % à 1,4 % en cinquante ans et comme toute la vie du sol en dépend, l’écosystème s’écroule : la faune et la ­flore.

Des experts référents

« Continuer à nier les conséquences de l’agriculture intensive mène tout droit à la catastrophe », précisent Lydia et Claude Bourguignon, qui ont une vision planétaire, chiffres à l’appui.

Ils interviennent principalement en France et en Europe, mais aussi dans d'autres parties du monde (Afrique, Inde, Vietnam, Laos, Amérique). Ils sont aujourd’hui des experts référents dans la microbiologie des sols, discipline singulière mais désormais reconnue.

Ils ont conquis l'auditoire qui a participé à ce large débat très intéressant.

 Copyright Le bien Public  Publié le 14/02/2011

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Conférence vie ou mort des sols

13 Février 2011, 19:14pm

Publié par Quetigny Environnement

Un public nombreux et attentif est venu assister à la conférence de Lydia et Claude Bourguignon qui a été suivi d'une bonne heure de questionnements et d'échanges.
 
ConferenceBourguignon-copie-1.jpg 
 
 
Entre 500 et 600 personnes! On ne pouvait pas faire mieux un soir d'émission de télé-achat sur la une!
Ci-dessus, photos souvenirs ... de Robert Lidon (Connaissance de la santé) 

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Initiation à la greffe

8 Février 2011, 08:02am

Publié par Quetigny Environnement

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Réunion du CA

25 Janvier 2011, 01:17am

Publié par Quetigny Environnement

PROCHAIN CA

LE 03 FEVRIER A 20H00 MAISON DES ASSOCIATIONS de QUETIGNY.

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Conférence Vie ou mort des sols

15 Janvier 2011, 18:14pm

Publié par Quetigny Environnement

veilleaugrain.jpgVeille au grain-Bourgogne

Quetigny-Environnement

Collectif 21 Action citoyenne OGM et pesticides

 

 

Vie ou mort des sols ?

L’association Veille au grain-Bourgogne, le collectif 21 "Action Citoyenne OGM et pesticides" et l’association Quetigny-Environnement, vous invitent à une conférence-débat sur le thème "Vie ou mort des sols" animée par Lydia et Claude Bourguignon,

jeudi 10 février à 20 heures, salle Mendès France à Quetigny.

 

bourguignon1

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BONNE ANNEE 2011 !!

13 Janvier 2011, 17:53pm

Publié par Quetigny Environnement

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qualité de l'air à Quetigny

21 Mai 2010, 21:09pm

Publié par Quetigny Environnement

Une étude ponctuelle a été menée à Quetigny En 2008/2009 par ATMOSF'AIR à la demande du Grand Dijon

   

voici le compte-rendu de cette étude pdf

 

  

dont la conclusion est la suivante :

 

" Pour reprendre les principaux éléments de cette étude :

 

 

En raison de son caractère très exposé, en proximité trafic d’un axe très fréquenté, ce

 

site est soumis à des concentrations modérées à élevées pour chacun des polluants.

  

Ces taux restent toutefois respectueux des valeurs réglementaires en vigueur. Ainsi, les

 

valeurs limites annuelles, journalières et horaires sont toutes respectées.

  

La source de pollution dominante est celle de la circulation automobile. Il n’a pas été

 

noté d’autre source locale importante de pollution dans la zone alentour. "

 

 

 

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