Promised Land : Projection / débat
Le nouveau film de Gus Van Sant, "Promised land", présenté en avant-première au cinéma Devosges mardi dernier, s'appuie sur un sujet d'actualité (l'extraction du gaz de schiste). Le scénario est
écrit par Matt Damon et John Krasinski, qui sont également acteurs dans le film.
Cette fiction « grand public » ne s'attarde pas sur le drame écologique que représente l'exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique. Elle constitue d'avantage un plaidoyer
contre les multinationales de l'énergie, capables de toutes les escroqueries possibles face aux communautés rurales pour arriver à leurs fins : faire main basse sur toutes les sources
d'énergie fossile disponibles, au mépris total des hommes et de l'environnement.
A l"issue de la projection du film, le débat s'est porté sur la transition énergétique et les différents scénarios possibles pour sortir du nucléaire et des énergies fossiles.
Informations sur la transition énergétique :
Sur le site du conseil régional :
Celui de greenpeace :
Ou de Négawatt :
Concernant l'exploitation du gaz de schiste :
l'information européenne officielle est déjà alarmante : http://ec.europa.eu/energy/studies/energy_fr.htm
nous vous invitons également à regarder Gasland, un film documentaire réalisé
par Josh Fox (2010)qui traite de l'impact catastrophique du forage du gaz de schiste sur des communautés aux États-Unis.
Parmi les 596 additifs qui sont injectés avec l’eau et le sable, certains font vraiment figure de bombe à retardement: glutaraldéhyde, éthylène glycol, diméthylformamide, persulfate d’ammonium, sel de borate ou borax, isopropanol, hypochlorite de sodium, sulfure d'hydrogène...
Gasland a gagné le prix spécial du jury pour le meilleur documentaire américain
(Sundance 2010) et a été en compétition à Cannes.
En France,
Le gouvernement Ayrault a fermé la porte pour le moment à l'exploitation du gaz de schiste en réaffirmant l'interdiction de la fracturation hydraulique, seule technologie existante permettant de
l'extraire du sous-sol, au nom des risques environnementaux.
Pour autant, le président de la République François Hollande a récemment relevé que la recherche de techniques alternatives à la fracturation hydraulique continuait et qu'il "prendr(ait) ses
responsabilités" si une nouvelle technique respectueuse de l'environnement apparaissait.
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