qualité de l'eau
Très bien fait
http://www.sante-sports.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html
Association loi 1901 de défense et de protection de la nature et de l'environnement agissant en Bourgogne et principalement sur la commune de Quetigny.
Le conseil d'administration et
toute l'équipe de Quetigny Environnement vous souhaitent leurs meilleurs voeux pour 2012 et espèrent vous rencontrer prochainement à l'occasion d'une exposition, d'une réunion, d'une soirée
débat...
L'assemblée générale a été suivie d'une soirée festive regroupant adhérents et partenaires de notre association.
Album photos : 2011 : Les 30 ans de Quetigny Environnement
Après le discours de notre présidente francine MULOT et du maire de Quetigny Michel BACHELARD, un diaporama réalisé par Jean MICHOT, retraçant les 30 années d'existance de Quetigny Environnement a été diffusé.
Un buffet BIO a ensuite été proposé aux invités avec la présence festive du groupe folklorique les Vendangeurs.
GRAND DIJON- ATELIER TRAM du 06 DECEMBRE 2011
Compte-rendu rédigé par Rolande MORET.
Thème : La sécurité dans les transports :
L’arrivée du tram va nécessiter de nouveaux comportements.
Généralités :
le travaux se déroulent normalement, la configuration de la place de La République est quasi définitive.
- De nouveaux panneaux 2012 seront installés aux entrées de ville .Des Class’Tram partenaires visitent le chantier et ont reçu un Kit pédagogique afin de se préparer à ce nouveau mode de déplacement
2000 arbres sont plantés (60 par jour) de 50 essences différentes
Le mobilier des stations : écran d’informations, rampe d’accès, abri avec banc, a été choisi selon 3 critères : sobriété, efficacité, visibilité
Infos : dépliants, Dijon Mag, et sur l’agglomération les Magazines du Tramway .Les 11 médiateurs sont toujours présents ; le site www.letram-dijon.fr permet de suivre les travaux vus du ciel
Accidentologie :Il existe un observatoire sur Dijon, prochainement il sera à l’échelle de l’agglomération, seuls sont pris en compte les accidents corporels.
En 10 ans leur nombre a été :2 , 92% des accidents mettent en cause un véhicule léger et moins de 1% un transport en commun. En ville le secteur Darcy- République est le plus accidentogène
Cohabiter avec un Tram signifie prendre de nouvelles habitudes
Véhicule silencieux qui ne peut pas dévier sa trajectoire ; pas de volant et le conducteur peut seulement freiner.
Véhicule lourd : 32.70 m de long et 40 tonnes à vide .Vitesse limitée à 50km/h
A 40 km /h il freine sur 50 m, distance importante
C’est un véhicule particulier, traité différemment ; le code de la route ne s’applique pas au tram mais le conducteur a des obligations de prudence, de respect des signaux et des indications données par les agents habilités à régler la circulation.
3 règles essentielles à respecter :
-Le TRAM a priorité absolue par rapport aux autres véhicules
-Obligation de dégagement immédiat pour tout piéton, cycliste ou véhicule
- interdiction de stationnement
Il circule sur une plateforme qui ne peut être franchie qu’aux intersections, elle est délimitée par des rangées de pavés et des traitements de matériaux et couleurs différents : gazon, béton désactivé, enrobé noir ou beige ….bandes podotactiles pour détecter les bordures de quai, repères pour localiser les portes du tram, vidéo-protection qui enregistrera de 10 jours à 1 mois.
Aux intersections, entre la plate-forme Tram et les voies routières, il y aura des feux tricolores ou des feux clignotants rouges pour indiquer l’arrivée du Tram ou pas de feux pour des accès riverains.
Le feu clignotant rouge impose l’arrêt immédiat de tout autre véhicule, il sera présent dans 30% du parcours surtout au Rond Point de La Nation.
Piétons : ils doivent respecter les signaux classiques mais aussi un nouvel avertissement « petit bonhomme rouge- STOP » ; il faudra s’arrêter et attendre l’extinction pour repartir
DE NOUVEAUX PANNEAUX pour les cyclistes et automobilistes vont apparaître
BIEN RESPECTER LES FEUX et le MARQUAGE au sol pour S’ARRETER au BON ENDROIT !
Retour d’expérience depuis ANGERS où le tram circule depuis 5 mois :
Ligne lancée depuis le 25 juin :12 km ,25 stations, fréquence de 6 min.,31000 voyageurs/jour-une voie unique en centre ville avec une pente de 7% !
Typologie des risques inhérents à l’introduction du tram :
-conflits avec les voitures
-les zones mixtes (piétons-cyclistes, les cyclistes roulent sur les voies…)
- gestion des travaux aux abords du tram en exploitation
3 messages essentiels :
- le tramway est toujours prioritaire.
-Un tramway peut en cacher un autre
-au feu rouge clignotant : arrêt absolu !
Une démarche « Sécurité » a été mise en place avant la mise en service
-formation des conducteurs et délivrance d’une habilitation
- formations des intervenants extérieurs : SDIS, entreprise diverses …
Les 2 premiers mois ont été les plus difficiles
Bilan après 5mois : 15 évènements (collisions, freinages d’urgence, déraillement), 73 actes de malveillance, 2 décès de piétons
La communication dans une ville qui introduit le tram est indispensable !!!
Sensibiliser les publics : le relais des associations est nécessaire surtout pour les piétions et cyclistes.
En ce qui concerne les automobilistes, faire une campagne de sensibilisation au respect des vitesses autorisées dès maintenant.
Apprendre à partager la chaussée.
Infos glanées :
Pas d’abris-vélos couverts et sécurisés à Quetigny, pour l’instant. Pas de stations-vélos. –
La plus proche sera celle de La piscine olympique avec location de vélos à l’année, et utilisable avec son pass Divia
Une autre est prévue sur le campus à la station Erasme avec l’association « La Bécane à Jules »
Le ticket passera à 1.20 euros (réductions avec abonnements, selon conditions de ressources, etc.)
L'assemblée générale 2011 de QUETIGNY
ENVIRONNEMENT aura lieu
Salle Nelson Mandela
à QUETIGNY
SAMEDI 3 DECEMBRE 2011 A PARTIR DE 15 H
Ordre du jour :
Compte rendu moral.
Bilan des activités de l’année écoulée.
Compte rendu financier.
Questions diverses
Toute personne non encore adhérente à notre association mais susceptible d’être intéressée par nos activités sera bien sûr la bienvenue.
L’assemblée générale sera suivie d’une soirée festive au cours de laquelle nous fêterons les 30 ans de l’association Quetigny-Environnement.
La Bullette n°32 de l'association EVAD (Ensemble à Vélo dans l'Agglomération Dijonnaise)
est parue : http://evad-dijon.fr/IMG/labullette/labullette-32.htm
Bonne lecture
--
L'association Quetigny-Environnement avec la participation de
Veille au
grain-Bourgogne organise, dans le cadre de la semaine pour des alternatives
aux pesticides, jeudi 24 mars, à 20 h, salle Nelson Mandela à Quetigny, une
soirée d'information en destination du public.
André Lefebvre, ancien directeur du Sedarb (Service d'EcoDéveloppement
Agrobiologique et Rural de Bourgogne), administrateur au CRIGEN (Comité de
Recherche et d'Information Indépendantes sur le génie GENétique) et membre
de Générations Futures (ex-MDRGF)
animera le débat après diffusion d'un diaporama technique illustré de
témoignages vidéo.
Séverine Dambrun, Pauline Goret et Cécile Heudier, étudiantes à AgroSup
Dijon présenteront, à cette occasion, leur travail d'IDP (Initiation à une
Démarche de Projet) sur les moyens de sensibiliser, d'informer et de faire
adhérer la population de Quetigny à l'objectif
"zéro pesticide".
Salle Nelson
Mandela, jeudi 24 mars à 20 h.
Quetigny face aux pesticides, ce poison quotidien…
Citoyens, élus, gouvernants ne peuvent pas nier aujourd’hui l’impact sanitaire et environnemental
despesticides. Ils sont partout dans notre environnement.
Ces produits chimiques qui se dégradent lentement après utilisation, se
retrouventdans l'eau, l'air, les sols,
l’alimentation…Ilsposent un véritable problème de santé publique pour tous et surtout pour vos enfants!
Leurs effets sont hautement toxiques.Le corps humain est imprégné de pesticides (sang, cordon ombilical, lait maternel, cerveau…) et les études scientifiques
montrent aussi de plus en plus de liens entre l'exposition à de faibles doses de pesticides et le développement de nombreuses maladies chroniques : cancers, malformations congénitales, système
immunitaire affaibli, problèmes neurologiques, troubles de la reproduction…Cette
situation est d’autant plus préoccupante que les enfants, du fait de leur mode d’alimentation et de leur sensibilité spécifique aux polluants chimiques, sont particulièrement exposés au danger
des pesticides. Il faut savoir que de nombreux pesticides autorisés et que l’on retrouve dans vos aliments sous forme de résidus sont connus, par les agences sanitaires officielles de l’Union
européenne et des Etats-Unis, comme étant de possible
cancérigènes (92), des perturbateurs du système hormonale (50), et reprotoxiques…
Il faut savoir que plus de 50% des fruits, légumes et céréales, issus de l'agriculture chimique, consommés
en France contiennent des résidus de pesticides. Plus de 23% de ces aliments végétaux
contiennent parfois plusieurs résidus de pesticides, jusqu'à 8 différents!
Enfin, il faut savoir que la France est le deuxième pays d’Europe au regard du nombre de substances actives différentes autorisées (440), juste derrière l’Espagne. La France consomme environ 80 000 tonnes de substances actives par an, ce qui en fait le premier consommateur européen de pesticides (et de loin puisque nous consommons environ 1/3 de la consommation totale européenne !) et le quatrième consommateur du monde derrière les Etats-Unis, le Japon et le Brésil.
Les utilisateurs sont les premiers exposés (agriculteurs, agents communaux…) et la population n'y échappe
pas non plus du fait de la contamination globale de l’environnement.
Pour comprendre la thématique des pesticides, leurs
impacts sur l’environnement, sur la santé des hommes et pour apporter quelques pistes pour se passer de ces produits chimiques, l’association Quetigny-Environnement avec la participation de
Veille au grain-Bourgogne organise, dans le cadre de la semaine pour des alternatives aux pesticides, jeudi 24 mars, à 20 h, salle Nelson Mandela à Quetigny, une soirée d’information en
destination du public. André Levebvre, ancien directeur du Sedarb (Service d’EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne), administrateur au CRIGEN (Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le génie
GENétique)et membre de Générations Futures(ex-MDRGF) animera le débat après diffusion d’un diaporama technique illustré de témoignages vidéo.
Une soixantaine de communes bourguignonnes ont réduit voire supprimé leur utilisation de pesticides. Une telle démarche n’est possible qu’avec l’assentiment des administrés mais aussi par la sensibilisation et l’adhésion de la population. Des étudiantes d’AgroSup Dijon présenteront, à cette occasion, leur travail d’IDP (Initiation à une Démarche de Projet) sur les moyens de sensibiliser, d’informer et de faire adhérer la population de Quetigny à l’objectif "zéro pesticide".
L'enregistrement Audio de la conférence : http://www.dailymotion.com/video/xh3j4t_vie-ou-mort-des-solsy-de-lydia-et-claude-bourguignon_school. Merci à dijon-ecolo.fr
Jean-Claude GERMON, directeur du laboratoire de microbiologie des sols de l'Inra de 1987 à 1997 et intervenant sur la microflore du sol et son fonctionnement tant auprès d'étudiants que des milieux professionnels réagit :
"Au sujet de la qualité des sols ... Lettre à un ami.
Il s’est tenu jeudi dernier à Quetigny une conférence sur le thème « Vie et Mort des Sols ». Interpellé par un ami sur ma non-participation à cette soirée, j’ai tenu à lui expliquer les raisons de cette absence. Très schématiquement la préservation des sols est une question sérieuse et doit être défendue sérieusement. L’utilisation d’arguments fallacieux pour défendre une cause juste n’est pas le meilleur moyen de la faire progresser. Connaissant les propos tenus par les intervenants et les organisateurs de cette soirée, largement diffusés par les médias, je réagirai seulement sur quelques points.
La préservation des sols est une question cruciale pour l’avenir de la population terrestre qui justifie que l’on se mobilise pour elle. Le sol, c'est-à-dire la couche de terre arable de quelques décimètres d’épaisseur à la surface du globe terrestre, est le support de la production de l’alimentation, de toutes les formes de végétation terrestre, et du maintien de la qualité de l’eau. C’est un bien quasi non renouvelable qui est dégradé par l’activité de l’homme de deux façons principales :
Par la destruction ou la confiscation des sols cultivés ou cultivables pour l’aménagement urbain et les infrastructures de déplacement : l’extension des villes, le développement des réseaux routiers et ferroviaires se font en général dans les régions de plaines au détriment des surfaces agricoles. Il en est ainsi de toutes nos villes... Les pays à fortes densités humaines (Chine, Inde) sont confrontés aujourd’hui à l’insuffisance de surfaces cultivables pour nourrir leurs populations.
L’utilisation minière des sols agricoles pour la production alimentaire ; si l’on ne veille pas à restituer aux sols cultivés leur stock de matière organique et d’éléments prélevés par la nourriture des plantes, les sols s’appauvrissent et deviennent improductifs
La protection des sols est bien une question qui suscite une attention insuffisante de l’opinion et il est intéressant que l’on se mobilise pour elle. La communauté française de science du sol continue à travailler à la mise en place d’une directive européenne pour la protection des sols et s’est exprimée lors du Grenelle de l’environnement sur la nécessité d’une politique de gestion durable des sols au niveau français et européen. Ce projet de directive est actuellement au point mort : il se heurte à la politique libérale des états, dont le nôtre, qui refusent une politique trop contraignante. Il faut avoir à l’esprit que mettre en place une politique de protection des sols, c’est aussi toucher à la gestion du patrimoine immobilier et s’attaquer de front à ceux qui font du sol un support de spéculation financière. Il apparaît indispensable de soutenir tout ce qui est en faveur d’une politique qui tend à faire des sols un outil de travail et de développement plutôt qu’un bien marchand.
Cependant la nécessité de mettre en place une politique de protection des sols doit aussi reposer sur des arguments sérieux. Il n’est pas possible de donner crédit à certains des arguments véhiculés par les intervenants de cette soirée ou par les médias qu’ils utilisent. Ainsi l’argument utilisé pour annoncer cette conférence, indiquant que 90% des sols sont stérilisés par l’usage des fertilisants est un argument faux et dangereux :
Le propos est faux, car comme le sait l’intervenant de cette soirée, la population microbienne reste toujours très abondante : on compte généralement entre 10 et 100 millions de microorganismes par gramme de terre, même lorsque les sols sont mal traités. On peut altérer le fonctionnement de la microflore du sol, mais celle-ci demeure cependant particulièrement robuste.
Le propos est dangereux car il laisse entendre que tout usage de fertilisant est une pratique néfaste. Les jardiniers savent que si l’on ne rapporte pas au sol les éléments qui sont exportés par les plantes, les sols s’appauvrissent et ne produisent plus. On peut assurer ce retour des éléments prélevés, par leur restitution au sol sous forme de produits organiques ; cependant dans de nombreuses situations cela ne suffit pas : il existe des sols naturellement riches et des sols naturellement pauvres : si l’on n’apporte pas aux sols pauvres les éléments qui leur manquent, la production de plantes sera limitée. Si nos agriculteurs n’avaient pas corrigé les insuffisances en phosphates d’une grande partie de nos sols agricoles, nous serions vraisemblablement en état de carence alimentaire dans beaucoup de régions. L’un des éléments clés de la production agricole est l’entretien de la disponibilité des sols en phosphates dont on sait que les réserves mondiales sont limitées. Et l’un des scandales mondiaux actuels est que nous développons une exploitation minière des phosphates à partir de pays en voie de développement, qui eux mêmes ne peuvent les utiliser pour leur agriculture !
Le propos est fallacieux car il ne fait pas de distinction entre le produit (le fertilisant) et la dose à laquelle il est appliqué : il est vrai que si l’usage des fertilisants est nécessaire à l’agriculture, l’usage excessif de fertilisants peut devenir néfaste pour la qualité des produits et pour l’environnement : ainsi les produits azotés sont indispensables pour la production des plantes : mais lorsque les apports dépassent les besoins de ces plantes, les nitrates sont entrainés dans les eaux et vont polluer les nappes ou les cours d’eau, et peuvent être à l’origine de production d’un gaz à effet de serre (le protoxyde d’azote).
L’argument développé par les intervenants de cette soirée dans un film récent de Coline Serrault sur l’absence d’enseignement en microbiologie du sol est faux. Si la microbiologie du sol n’est pas suffisamment enseignée, il existe cependant à travers le monde, et y compris en France un enseignement de microbiologie du sol : avec plusieurs collègues de l’INRA nous développons à l’Université de Dijon un enseignement de microbiologie du sol dans un Master de Microbiologie Appliquée. Les microbiologistes du sol de l’INRA de Dijon ont été à l’origine de travaux sur la contribution de la microflore du sol à la nutrition (biologique) des plantes et à leur protection (biologique), travaux qui sont passés à l’application agricole. Les scientifiques de ce domaine sont certainement trop modestes pour faire connaître ce qu’ils font, mais ils existent !
Un autre point de désaccord avec la communauté organisatrice de la soirée est celui portant sur le recours généralisé à « l’agriculture biologique ». Le niveau de production alimentaire mondiale est actuellement fragile et une faible réduction de production entraîne des spéculations insupportables sur les denrées alimentaires. Il faut une politique de régulation des marchés pour lutter contre ces spéculations, mais il faut aussi un niveau de production suffisant pour dissuader les spéculateurs potentiels. Il faut travailler à la mise en œuvre de méthodes de production qui garantissent une qualité des produits en accord avec la santé et le développement humain, mais c’est une escroquerie intellectuelle de laisser penser que l’on peut satisfaire la demande alimentaire mondiale avec les seules méthodes de "l’agriculture biologique"